EDVIGE

Il m’arrive parfois de ressentir des manifestations physiques lorsque j’entends un propos. Lors d’un débat télévisé, d’une interview ou de la lecture d’un écrit. Une sorte de torsion au profonde dans mon corps. Cette douleur c’est ce qui fait que je suis de gauche. Qui me rappelle d’intrinsèquement je suis un libéral humaniste. Des grands mots. Elle apparait principalement lors de l’évocation de deux sujets : le traitement de l’immigration et ceux qui porte atteinte aux libertés. Actuellement ce sont ces libertés qui m’apparaissent comme attaquées. Je ne suis pas alarmiste en ce qui est du fichage, je suis sur Facebook, je me promène toujours avec mon téléphone portable, j’utilise ma carte de crédit et un titre de transport qui permet de répertorier mes déplacements. Cela ne me pose aucun problème car je suis maitre des informations que je laisse. J’entre uniquement les informations que je souhaite dans Facebook, je peux couper mon téléphone, payer en liquide et me déplacer sans être enregistré. Ce qui m’est insupportable c’est l’idée que n’importe qui ou presque peut avoir accès à des informations sur ma vie privée. Dans quelques années peut être aurais je des implications dans un parti politique ou une association. Il est inadmissible que mon employeur ou pourquoi pas des adversaires politiques aient la possibilité de savoir quels associations ou partis j’ai fréquentés.

Cette obsession maladive d’une certaine droite pour le sécuritarisme m’effraye.