Maceration

Ça y est le travail commence, je suis sur ma première dissertation depuis longtemps. Je suis rouillé, lent. Il faut dire que c'est un démarrage rapide: une dissertation, une vingtaine de mots a définir, des questions et des textes à lire. Bref de quoi occupé! N'ayant plus vraiment l'habitude de ce genre de chose et étant poussé par une certaine fléme je n'ai pas commencé à travailler rapidement, j'ai donc du tous faire ce week-end.

J'ai déjà quelques préférences au niveau des matières, j'aime bien l'histoire du droit, le droit constitutionnel; ces deux matières sont enseignées par des profs vraiment très agréable et passionnant. J'ai une impression assez contrasté pour ce qui est du cour d'institution administrative, il y a du bon: comprendre l'enchevêtrement des administrations de notre beau pays mais l'énoncé des multiples lois, décrets et circulaires organisant la décentralisation depuis l'époque du Général ce n'est pas ce que je préfère... Je n'ai pas un intérêt particulier pour le droit civil. Cela peut paraître étrange pour quelqu'un qui a choisit le droit mais je n'ai pas une passion particulière pour les divorces et autres meurtres, agressions. Je n'ai pas vraiment envie d'être avocat, magistrat et surtout pas policier. Pas envie qu'un matin on me demande d'organiser la chasse au sans papier. Je ne sais pas ce que je faire mais j'ai quand même quelques centres d'intérêts.

J'aime bien Bordeaux, je m'y sens bien. Le plus important, la vrai nouvelle sensation c'est la liberté. Liberté car je suis maintenant à 130 kilomètres de mes parents et il y a les transports en commun. Avant j'étais une chose que l'on pose d'endroit en endroit grâce a la voiture familiale ou un garçon mal coiffé et frigorifié sur mon petit scooter. Pouvoir sortir le soir et rentrer chez soit à pied, pouvoir acheter un journal ou une baguette de pain sans avoir a prendre une voiture... Tous ça est vraiment très agréable. Pourtant je ressens quelques chose que l'on pourrai qualifier de mal du pays. Je pense aux vendanges. Oui en Charentes c'est le moment et j'ai des images de coteaux viticoles qui me trottent dans la tête. Je vois le Villard-les-Bois, Burie, Brizambourg. Le pire c'est que je n'aime même pas le vin, c'est sans doute le fait d'être dans la ville qui symbolise le mieux le vin qui m'évoque mes paysages viticoles légèrement différents de ceux de Bordeaux . Le week-end prochain quand je reviendrai à Saintes les vignes serons toutes vendangées cela sentira l'odeur de la râpe une de mes madeleines.