Politique du pire?
Au moment où les syndicats semblent être de plus en plus puissant, capable de rassembler des millions de personnes dans la rue. Des fonctionnaires, des salarier du privés, des retraités. Des populations qui sont donc plutôt faciles à gérer, à manipuler. Il ouvre un autre front, celui là est bien plus dangereux et difficile à contrôler. C'est celui des étudiants. Pécresse à réussit un tour de force: mettre le la pagaille à Bordeaux IV, fac de droit calme si il en est puisqu'il y avait cours pendant le CPE. Il y a de grandes chances pour que la jonction entre le mouvement salarier et étudiant se fasse. Les lycéens et étudiants en IUT qui n'ont pas vraiment obtenu satisfaction pourraient se réveiller. Les syndicats d'extrêmes gauches se font de plus en plus puissant notamment dans les transports. Des poches d'ouvriers se retrouvent paupérisées par les journées chaumés.
Il apparaît là comme un énorme ferment pour un mouvement social totalement hors de contrôle. Aussi je ne comprend pas le but de Sarkozy dans sa stratégie de multiplier les fronts de contestation. La réforme des universités n'est pas urgente et n'apportera rien, du moins dans l'immédiat, dans le contexte de crise.
Mon esprit vicieux peut voir là une tentative de renforcement de la contestation violente afin de pouvoir mener une politique plus autoritaire. En réveillant la peur du rouge comme il l'a déjà fait en parlant des « terroristes » de Tarnac ou encore en stigmatisant le syndicat Sud. Cette idée me parait crédible car l'extrême gauche se raidi et sur-occupe les médias. Ou alors Sarkozy est juste dépassé par les évènements et se crispe refusant tous ce qui pourrait paraître comme une nouvelle reculade.
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