Jack Bauer est de retour

Je suis fan de 24, enfin je pense que c’est une série importante car c’est une caricature de ce que Fox peut faire et c’est une série qui a un rapport toujours très proche avec l’actualité et les questions de société que pose l’actualité. Et puis ça permet de retomber en enfance aussi ! 

Cette saison de 24 intervient comme une justification des saisons précédentes. Maintenant que les démocrates ont le vent en poupe et que les USA viennent de se rendre compte qu’envahir l’Irak et l’Afghanistan n’était pas vraiment une idée de génie et que Guantanamo n’est pas forcément très glorieux, il est l’heure de justifier pourquoi on nous a montré des scènes de torture pendant 6 saisons au point de totalement la banalyser. Donc maintenant les super vilain se cachent derrière et juste avant de se faire d

éboiter sorte un petit « that’s against the law ». 

Donc comme toujours la loi c’est super cool mais bon c’est un truc de libéraux, des gauchistes idéalistes qui ne tiennent pas compte des réalités. Heureusement JB est là pour sauver le monde.

Un autre dilemme est posé empêcher un génocide au Sangala où on parle français ou anglais selon une raison que j’ai du mal à comprendre. Le président des USA (qui est une femme avec un coté Hilary Clinton) est face à un choix : protéger son pays ou empêcher un génocide en Afrique. Il est évident qu’il n’y a pas d’alternative « UN is

 paralysed » et on ne peut pas négocier avec un terroriste. Ça ne se fait pas. Les torturer oui négocier non. 

Le nouveau personnage le plus remarquable qui arrive dans cette nouvelle saison de 24 est une superbe rousse (portant un prénom français) qui est bien sur même si elle joue les dures est sous l’emprise du uber-sexy, ultra charismatique Jack Bauer.

Cette saison à très mal commencé par Rédemption un téléfilm introducteur du Day 7 qui présentait une vision grotesque de l’Afrique et des hauts fonctionnaires de Washington sans vraiment réussir à imposer un rythme. Les premiers épisodes sont eux meilleurs. Je note deux choses le président sortant (un homme grisonnan

t, un bon républicain) est cynique alors que le nouveau est plus humaniste (un peu comme David Palmer). Signe des temps la culture française refait son apparition alors qu’elle était la seule puissance a ne pas apparaitre dans les dernières saisons.