jeudi 15 novembre 2007

Perplexe

C’est bien le mot qui caractérise mon sentiment actuellement. Je ne sais pas quoi dire. Les blocages de Fac, la grève de la SNCF et de la RATP et qui risque de s’étendre à toute la fonction public. Ces blocages de FAC qui sont réprimé violement par les CRS sur ordre des présidents, chose extrêmement rare dans l’histoire de la Véme. Les médias et le gouvernement ont réussi a brouiller les cartes, on ne sait plus trop pourquoi ils se battent. Je ne saurai même pas dire si les réformes proposés m’apparaissent comme bonnes ou mauvaises. Je n’y ais pas prêté attention. J’ai l’impression d’être désolidarisé de tous ce qui se passe. Je sais, c’est inquiétant et ça montre que je suis un bon pigeon, bloqué dans mon individualisme, ma petite vie.
Ce ronronnement me saoul: « Égalité pour les salariers / « Où est le pouvoir d’achat? »
Combats stériles entre des incapables et des démagogues.

Camarades unissons nous et arrêtons le combat la France veut de la droite et bien ils doivent l’avoir, pour qu’ils se rendent compte de ce que c’est vraiment, la France ne l’a jamais connu. De toute façon il va falloir si faire Sarkozy est là pour au moins 4 ans.

3 commentaires:

Ce à quoi tu assistes, comme nous tous Saint Julien de Saintes, c'est au grand Ragnarok, la bataille ultime des pantins syndicalistes contre Sark-Thor-zy. Et ces Walkyries n'ayant plus aucun argument, elles embarquent avec elles les quelques vieux soldats qui y croient encore, pour une dernière manipulation, parce qu'en vérité, plus personne ne croit en eux...

Eh vui.. 4 ans comme ça..

Contente en tous cas de savoir que tu n'es pas touché par la grève =P Ce qui n'est franchement pasm on cas =[

Roooohhh c'est drôle !

Ronronnement. Voilà un terme bien trouvé. Toi aussi donc, elle te gonfle cette valse mille fois dancée entre réformistes "rentre dedans" et syndicalistes fossilisés.

Bin on est deux alors. Tant mieux si tu ne sens pas tenu d'anoner les poncifs éculés d'une gauche qui refuse de réfléchir. Et encore ... t'es pas trop du milieu toi.
J'y baigne de mon côté, j'écoute, j'entends un paquet de conneries, j'ai même un nombre effarant de manifs dans les jambes et tout autant que toi j'en sors ... perplexe.

Allez ... un seul syndicat réfléchit encore. Je te laisse le soin de le trouver tout seul.